Le challenge 52 cartes.

Le 1er janvier de cette année, je me suis fixé l'objectif de peindre à l'aquarelle 52 cartes au format carte postale, ou plus ou moins, une par semaine. Cela me semblait un joli but de peindre très régulièrement et de m'améliorer au passage.

Hélas, la vie que nous imaginons est bien souvent très loin de la réalité que nous vivons, n'est-ce-pas, et j'ai dû parfois peindre 3 cartes par semaines afin de ne pas me laisser trop dépasser. J'ai parfois eu la tentation d'abandonner. Après tout, ce n'était qu'un défi de plus dans ma vie, entre moi et moi... A quoi bon essayer de tenir le cap.

Pourtant, aux premiers jours de novembre, j'en suis tout de même à près de 40 cartes, 42 pour être  précise ! Il faut donc croire que j'y arriverais peut-être, qui sait, si je vais avoir un peu de temps.

Malheureusemeent de lourds soucis et des occupations de gestion de crise grignotte mon peu de temps libre et mes priorités. Le temps de novembre est réservé habituellement à la préparation des cartes de Noël et cette année encore, je vais faire l'impasse sur des cartes home made. J'enverrai ce que j'ai sous la main, celles que l'on reçoit en fin d'année et je soutiendrai ainsi le travail d'artistes handicapés.

Sur les 42 cartes 8 sont déjà parties apporter un peu de joie à leur destinataire.

Une carte me prend entre une heure, une heure trente à la réaliser. Je les envoie donc uniquement aux personnes qui vont y faire un peu attention. Je ne demande pas qu'on la garde ad eternam, mais qu'elle ne finisse pas instantanément à la poubelle.

Il y a de tout comme thème: des cartes de voeux, puis des saisons, des fruits et des légumes, des paysages de forêt, des marines, quelques fleurs...  Je pioche mes idées dans des tutoriels sur le web, dans des réalisations déjà produites, des photos de vacances, des souvenirs de balades ou simplement ce que j'ai sous les yeux.

Pour peindre j'ai besoin de paix intérieure, de silence et de tranquilité. D'être en forme aussi ! Conditions parfois difficiles à mettre en oeuvre, surtout quand les soucis s'accumulent. Heureusement que ce n'est pas mon travail, et que je ne dois pas en vivre.  Mazette, je n'aurais rien à mettre dans mon assiette !