Une attitude de l'esprit: avoir peur.

Si la peur est necessaire à notre survie, elle n'est jamais bonne conseillère.

J'ai appris à l'improviste une information erronnée.

Les faits: la Suisse doit produitre davantage électricité  en hiver. Faute d'accord cadre avec l'UE nous pourrions nous trouver en déficit éléctrique, donc avec des coupures.  (https://www.rts.ch/info/suisse/12251744-la-suisse-devra-a-lavenir-produire-plus-delectricite-pendant-lhiver.html).

La personne qui veut me faire part de cette info: à l'avenir nous aurons des coupures d'éléctricité fréquentes et de grandes ampleurs d'un à plusieurs jours). Ce n'est pas ce que les faits relatés par la chaîne de tv expriment. Non, c'est la peur, l'anticipation du pire. Cette personne ajoute, que personne n'en parle, que la population refuse tout, les éoliennes, les panneaux solaires,  et ne veut pas payer la transition energétique. Nous avons voté pour sortir du nucléaire. L'accord cadre avec L'UE n'est pas renouvelé. Il comportait pourtant un volet énergétique.
Anticiper, c’est bien : cela permet d’être paré à toute éventualité, pour que les différents événements de la vie se déroulent le mieux possible. Mais pour certains, persuadés que tout va mal se passer, cela devient un réflexe pesant. Ajoutez-y une pincée de survivalisme et la peur devient omniprésente : fin du monde, pandémie, guerre énergétique, migration incontrôlable...  J'ai eu droit à la totale. Ah oui, en plus il faut que je m'habitue au froid !!! (Actuellement aucun chauffage dans les chambres et il fait 6 degré la nuit dans une maison mal isolée...). L’anxiété peut s’avérer un phénomène utile quand elle attire l’attention sur des dangers réels ou des situations à risque : le souci, l’inquiétude servent alors à prendre des précautions pour éviter ces risques. Tous les problèmes importants ou non du quotidien peuvent être amplifiés et inquiéter la personne anxieuse. Parmi ces évènements du quotidien source d’anxiété, citons tous les évènements incontrôlables, l'approvisionnement énergétique, la faillite du système politique actuel, l'égocentrisme national, absence des produits de première necessité, de médicaments...  Bref, la liste est longue.

Pour ma part, j'ai plutôt tendance à penser que l'être humain est capable de trouver des solutions à ce type de difficulté. Solutions politiques aussi bien qu'innovantes. Je refuse de me prendre la tête avec ça. Déjà que nous faisons notre possible pour consommer moins dans tous les domaines.
Et même si nous devions vivre quelques coupures énergétiques en hiver, cela donnerait un peu de poids aux avis favorables d'un accord-cadre avec l'UE. On ne peut en Suisse, vivre en autonomie à bien des égards, nous avons besoins des autres, il ne faut pas l'oublier.