Des cartes postales

Un petit format qui fait plaisir.

Autant à l'auteure de l'aquarelle qu'à celui ou celle qui recevra ainsi un petit mot personnalisé rien que pour lui ou elle. 
Quand j'ai découverts que cela existait, je n'ai fait ni une ni deux, hop dans le panier provisoir de mon marchand de couleurs.
Reçues tout dernièrement dans une jolie boîte en fer blanc, je m'y suis mise. 
Hélas, la première est passée direct à la poubelle. 

 Pour la seconde, je me suis tout d'abord exercée sur une feuille à part. Le champ de coquelicot est parti en Bretagne.

C'est ainsi que je procède. 
Je repère une aquarelle, ou une photo et j'essaie, je teste différentes choses pour bien comprendre comment m'y prendre. Qu'est-ce qui est dans l'humide et ce qui ne l'est pas. Comment les blancs sont-il fait, par anticipation ou drawing gum, par ouverture douce ou marquée ? Quel est le point fort de cette image ? Sa poésie réside en quoi ?

Pour la troisième carte postale , après plusieurs essais sur feuille à part, j'ai renoncé à mon sujet qui me paraissait pourtant assez simple.  Mais je n'ai pas cet éclat lumineux. Je n'ai pas trouvé comment, elle a fait le reflet. J'ai quelque chose d'approchant, mais mon travail manque de poésie, ce qui fait le charme de ce tableau.

Pour la troisième, j'ai donc choisi un motif plus simple encore, qui ne m'a pas donné de fil à retordre.

Une petite carte qui est partie du côté de Genève.

En aquarelle, il y a un ordre précis pour peindre. Trouver cet ordre n'est pas si simple. Le travail dans l'humide change du tout au tout suivant votre support, 100%coton ou cellulose. Les rendus ne sont pas pareils. Et je ne parle pas des couleurs... c'est encore une autre aventure.