Syndrôme du lockdawn.

Hier, j'ai regardé un reportage sur la tv suisse.

Il s'agissait d'une jeune maman de 36 ans, foudroyée par une attaque cérébrale qui se trouve avec un lockdawn, emprisonnée dans son corps, ayant l'entier de son discernement et de sa conscience, qui ne peut parler qu'avec les yeux via un logiciel et qui retrouve sa vie de famille après un an et demi d'hôpital.
Reportage qui m'a beaucoup émue, c'est peu dire !

Pendant toute son hospitalisation, ses amis et sa famille sont venu quotidiennement et malgré la pandémie lui soutenir le moral par de la musique, des visites et même de grandes banderoles dehors en plein confinement. Pas un jour n'a été oublié ! 19 mois de visites lui ont permis de soutenir une détermination à vivre malgré tout, car deux enfants attendent leur maman et l'amour de son mari n'a pas failli.


Dans la même situation, je me suis faite la réflexion que j'aurais été bien seule. Mon entourage proche et ma famille ne se serait probablement pas mobilisé de la sorte et mes réseaux sont bien minces pour affronter de tels coups durs ! 
Je ne sais pas trop où j'aurais puisé la force de me sortir de cette situation plus qu'handicapante, préférant qu'on me laisse mourir.

Ne parlons pas de maintenant !