Coup de coeur

Acheter une oeuvre d'art.

La vignette est aussi d'H. Orlova.

Je viens pour la toute première fois de ma vie d'acheter une oeuvre d'art, d'une artiste pastelliste russe, Héléna Orlova. L'ensemble de son oeuvre visible sur Instagram me fait vibrer. La manière d'agencer les couleurs, la finesse de son trait de pastel, sa sensibilité à la lumière et la poésie de ses oeuvres me mettent sous le charme. C'est beau, lumineux, poétique, quelque fois très symbolique. 

C'est un petit paysage de 28x28cm que je ferai encadrer chez moi. Son symbolisme, la complémentarité des couleurs, le traitement photographique de l'eau, sa sobriété picturale, tout cela fait une danse, une vibration de joie dans mon ressenti. 

Regardez bien, la neige qui vous apparaît blanche ne l'est pas du tout: elle est bleue pâle ou rose saumonée, gris tourterelle, et il y a des accents de lumière blanche sur elle... Le pont vous semble gris, mais en fait j'y vois au moins 5 couleurs différentes allant du noir à l'orange au bleu et blanc ! C'est cette magie du pastel qui me plaît tant. 

L'aventure pastel continue. A travers elle, c'est un pan de l'école russe que j'ai découvert. On me souligne ici ou là que c'est une mode. Oui, et après ? La Russie participe activement au monde de l'art.  L'école de danse russe ou ses compositeurs, ses auteurs côté littérature ont une vision bien particulière et si cela me plaît, c'est affaire de goût. L'impressionnisme est passé de mode à courant pictural, comme bien d'autres courants picturaux. Donc je me suis faite très plaisir et j'attends avec impatience mon achat. 

Qu'est-ce qui déclenche chez vous l'acte d'achat d'une oeuvre, l'envie de la posséder ?

Il y a longtemps, j'ai chiné lors d'un vide grenier, une marine à l'huile, dans les tons gris-bleuté.  Ce fut un gros coup de coeur et depuis, chaque regard que je pose sur ce tableau me fait plaisir. Je l'aime tout simplement. Je le vois tous les jours posé sur ma cheminée. Et quand il a malheureusement disparu de ma vue plusieurs semaines suite à des rangements, j'en étais agacée puis très triste. Quand nous l'avons retrouvé, c'était le retour de l'enfant prodigue ! J'ai tué le veau gras, non, j'ai dansé dans mon salon en battant des mains. Il était enfin de retour à sa place et depuis je défends à quiconque de me le déplacer. 

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