Sobriété numérique

date_range 21 Mars 2020 folder Etat d'âme

En ce temps de pandémie

Même si pour l’instant les réseaux télécoms résistent plutôt bien à la vague de télétravail et sont loin d’être saturés, des appels sont lancés par le monde politique pour faire preuve de « sobriété numérique ». Le commissaire au Marché intérieur de l'espace européen, Thierry Breton, a ainsi recommandé mercredi sur Twitter aux utilisateurs de plateformes de streaming telles que Amazon, Dysney et Netflix

  • De passer du mode HD (haute définition) vers une définition « standard » lorsqu’ils regardent un film ou une série. Il a appuyé sa demande par un hashtag #SwitchToStandard. Selon Netflix, visionner un film en mode standard consomme trois fois moins de données qu’en HD.
  • Ne pas faire circuler des vidéo même courtes de 30 secondes
  • Ne pas allonger des chaines de transmission de fichier.
  • De limiter le streaming
  • D'enregistrer les émissions tv à regarder plus tard et d'utiliser avec parcimonie les fonction replay des box Tv.

    Ces mesures multipliées par un milliard ou deux ont un réel impact sur la bande passante.

Les entreprises privées, toutes les administrations et les grands services publics, mais aussi les particuliers sont connectés au moyen d’ordinateurs, tablettes et autres téléphones. Consommer du numérique, c’est donc à la fois la quantité d’intrants nécessaires à leur fabrication, le coût du transport, l’énergie pour se connecter mais aussi et surtout l’énergie dépensée pour faire circuler les informations à partir des Datas Center.

L’énergie pour regarder une vidéo de 10min sur son smartphone, c’est 1 000 fois l’énergie consommée par le smartphone normalement” abonde en ce sen Hugues Ferreboeuf, du Think Tank The Shift Project. Ainsi, les grands noms du streaming vidéo, Netflix en tête, sont les premiers responsables de la pollution numérique. Et la prééminence des courtes vidéos sur les réseaux sociaux, jusque dans le milieu des médias avec la marque Brut, posent et vont continuer de poser un sérieux problème de pollution.

La difficulté pour les utilisateurs réside dans le fait que cette pollution est invisible et qu’il est donc difficile de la combattre.

Rien que les emails mobilisent 20% du trafic tandis que l’échange de vidéos absorbe les 80% restant, principalement via Netflix et Youtube, les réseaux sociaux et via la pornographie.

 

Donc prenons la bonne habitude de modérer notre consomation numérique !

 

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