La question du Mardi - malaises.

Un malaise vagal se manifeste par une perte de connaissance de quelques secondes, quelques minutes. Il est dû à la chute de la tension, provoquée par une stimulation trop importante du nerf vague. Souvent précédé de de nausées, sueurs, vertiges, ou pas. 

Le malaise vagal correspond à l'un des malaises les plus fréquents au sein de la population. Il est particulièrement fréquent chez la femme enceinte qui y est plus sensible. La survenue d'un malaise vagal s'explique par deux phénomènes : un ralentissement du rythme cardiaque et une chute de la pression artérielle.

C'est ce qui m'est arrivé sous la douche. Position orthostatique, bras levés pour me laver les cheveux, l'eau chaude a dilaté mes veines, ma tension est descendue, mon coeur n'a pas compensé immédiatement et j'ai été prise de nausées et de vertiges et pouf, le malaise est arrivé. Je me suis littéralement effondrée dégoulinante dans mon lit, percevant à peine ce qui m'entourait. Je n'ai pas perdu connaissance, mais presque. 

Il est arrivé la même chose à fille Aînée  qui elle a fait une syncope complète et est tombée de sa chaise dans une auberge après un repas. Elle a l'excuse de sa grossesse... 

D'où la question

Le malaise vagal, vous en avez déjà subi ? Vous vous en souvenez ?
Cela donne parfois lieu a des anecdotes originale !

Mon tout premier évanouissement a eu lieu à l'école en fin de matinée.

Leçon d'allemand. Le prof terrorisait la classe a coup de craies lancées sur les pipelettes, de gifles, ou de frottoir lancé n'importe où ! Il venait d'interroger un élève et avait perdu quelque peu ses nerfs devant tant de lacunes de ce dernier en vocabulaire, quand mon tour fut venu. On devait, en ce temps-là, se lever à côté de notre pupitre pour répondre aux interrogations. Je me suis levée pour aussitôt m'écrouler, je suis revenue a moi couchée sur le carrelage froid à l'extérieur de la classe sous les tapotements fermes de l'infirmière scolaire.  Cette dernière me voyant revenir à moi m'intima l'ordre non pas de rentrer chez moi ou d'attendre qu'un adulte vienne me chercher, non, mais de retourner en classe. Ce que je fis sans discussion quand on a pas encore 10 ans !!!

Si j'échapais à l'interrogation ce jour-là, j'eu tout de même droit aux remarques moqueuses et ironiques du prof, qui me dit qu'il fallait que j'invente autre chose la prochaine fois !!!

On n'était pas tendre avec les enfants à la fin des années 60 !